PRÉNOM(S) ◮ Aranwë Ewanël NOM DE FAMILLE ◮ Nàrmoth, de la maison des Princes de Caledor AGE PHYSIQUE ◮ Physiquement, Aranwë a l'allure d'un homme de trente ans, voir trente cinq grand maximum si il se laisse pousser la barbe, mais il fait difficilement plus vieux. AGE RÉEL ◮ En réalité, Aranwë est un elfe plutôt âgé, il a en effet 5571 ans et il a participé à la Déchirure. LIEU DE NAISSANCE ◮ Sa mère lui a donné la vie à Tor Caetith. Ses racines sont donc à Caledor, même si il rejette ce destin. LIEU DE RÉSIDENCE ◮ Actuellement, Aranwë est en territoire Sylvestre. Il est à Chrace et il a déjà fait plusieurs fois le tour de Ulthuan avec Ashkore, son dragon, mais il est à cheval pour le moment. Il a en effet, laissé Ashkore dans les pics ardents. MÉTIER ◮ Dragonnier en premier lieu ! Aranwë est un dragonnier de talent puisqu'il fait partie de la maison des Princes de Caledor. C'est-à-dire qu'il est le descendant d'une longue lignée de Dragonniers. Son père l'était et son grand père, ainsi de suite. Cependant, Aranwë renie cette héritage depuis la fin de la Déchirure et se considère désormais comme un vagabond, plus comme un Dragonnier. SECRET ◮ Aranwë a entretenu une liaison secrète avec une elfe Sylvestre pendant plusieurs longues années. SITUATION ◮ célibataire pour le moment, célibataire vagabond et voyageur. Il connait presque tous les recoins d'Ulthuan. AVATAR ◮ le très très beau Kit Harington ! GROUPE ◮ Hauts elfes.

QUALITÉS ◮ Sincère, protecteur, observateur, téméraire, sensible, déterminé, vaillant, sociable, intelligent. DÉFAUTS ◮ Menteur, fuyard, curieux, mauvais joueur, caractériel, lunatique, humour très nul. POURQUOI CE GROUPE ? ◮ C'est un choix simple. Aranwë est un descendent de la maison des Princes de Caledor, il est également un Dragonnier et de ce fait, il ne pouvait être qu'un haut elfe pour avoir ces options. De plus, il a grandit dans un univers de guerre avec la Déchirure qu'il a vécu et les haut elfes sont ceux qui ont le plus souffert de cette période.

ANECDOTE 1 ◮ Quand il était enfant, Aranwë avait peur des dragons. C'était un enfant chétif et les dragons étaient ses pires cauchemars car il savait qu'il allait devoir devenir Dragonnier. C'était en lui, dans son sang, son destin. Il a mit énormément de temps à arriver à vaincre sa peur, surtout que son père le poussait à aller vite, réussir à faire le lien avec son dragon. ANECDOTE 2 ◮ Aranwë n'a jamais apprécié son peuple. Il se serait plus vu comme elfe sylvestre car la majeur partie des haut elfes qu'il connait, sont vaniteux et très fiers d'eux, ce qui est complètement l'inverse de la personnalité de Aranwë, mais il se garde bien de dire son avis là dessus... ANECDOTE 3 ◮ De sa famille, il ne lui reste que sa soeur avec qui il a gardé des liens. ANECDOTE 4 ◮ Aranwë a entretenu une relation avec une elfe sylvestre pendant peu de temps. Ils sont restés cacher pendant la relation, jusqu'à ce que l'elfe arrête et reparte sur sa terre natale, Caledor pour endormir son dragon. Ainsi se termina la relation, comme elle avait commencé, dans le secret.

JOUR 1 - l'aube d'une vie rejetée.
C'était enfin arrivé. Le jour que je redoutais le plus. Le jour de l'épreuve du dragon. Je ne pouvais y échapper, de par le sang qui se déversait dans mes veines, ainsi que mon nom. Nàrmoth... Cette famille était populaire parmi les hauts elfes, encore plus, en Caledor. Nous étions une des branches principales de la maison des Princes et Princesses de Caledor, les admirables dragonniers. Mais moi, je me refusais à ce destin. Les dragons me terrifiaient, mais mon père m'assurait que c'était notre destinée et que cette peur allait disparaître lors de mon premier vol. Je n'en étais pas du tout persuadé. J'avais réussi à échapper à tout ça jusqu'à mes cent ans, l'âge du début de ma vie, là où mon héritage s'installe dans ma vie, là où la liberté que je possédais se faufile entre mes doigts. C'est à cet âge que les dragonniers de la maison des Caledor devaient lier leur vie à celle d'un dragon. Une vie pour une vie, la bête et l'elfe ne devaient faire qu'un. Le déroulement de la procédure du lien de vie était assez impressionnante. A l'entrée des monts ardents, le futur dragonnier devait s'aventurer dans les cavernes des volcans, ne suivant que son instinct, son coeur. A la suite d'une longue marche, il allait trouver un dragon endormit, car c'était ainsi, c'était son destin. Stellaire ou solaire, le dragon endormie qu'il trouverait deviendrait son ange ou son bourreau. Le novice allait devoir l'éveiller grâce à un rituel qu'il avait apprit au cours de sa vie et lors du réveil de la créature, soit la dragon l'acceptait, soit il le rejetait et le rejet était synonyme d'une mort certaine.

J'étais terrifié. Je ne me sentais pas dragonnier et mon père, Anar, m'avait répété bien des fois que les dragons ressentaient tout. Si le mieux savait que je ne voulais pas de ce destin, il ne m'accepterait pas et me tuerait sans le moindre scrupule. La peur dévorant mon ventre, je n'ai eu guère le choix. J'ai grimpé le long des pics, sentant mes mains s'écorchaient contre la roche volcanique. Je devais suivre ma voie, mais elle me murmurait à l'oreille de fuir loin d'ici ! J'ai d'ailleurs voulu m'enfuir, mais je suis arrivé, en suivant un petit sentier, devant une caverne des plus noirs. On ne voyait pas le fond, mais j'avais l'intime conviction que si je rentrais là dedans, j'allais trouver la liberté. Peut-être était-ce un chemin oublié menant hors des volcans ? Je l'ignorais, mais je fis un pas, puis deux et ainsi de suite, sans pouvoir m'arrêter. Je pénétrais dans l'endroit sombre, ne voyant rien. Je posais ma main contre la parois avant de la retirer vivement en jurant en elfique. Brûlante était la parois, c'était comme-ci je pouvais ressentir la lave derrière la roche. Je continuais de marcher, de longues minutes en manquant de trébucher à de nombreuses reprises avant d'arriver dans une pièce beaucoup plus spacieuse. Là, une rivière de lave s'écoulait face à moi, éclairant la pièce. Les murs se voulaient rouge vif, comme si du sang s'écoulait lentement, goutte à goutte. Mais le plus impressionnant était dressé devant moi. La rivière de lave entourait une petite île où dessus, reposait un magnifique dragon solaire. Ses cornes étaient longues et d'un rouge vif. Ses écailles, longues et colorés, comme si le reflet du fleuve luisait contre lui. Ses ailes étaient rétractées, mais je me doutais qu'elles mesuraient pas moins de six mètres de longueur. En levant les yeux, je vis une sortie tout en haut. Je compris bien vite que j'étais au coeur d'un volcan. Serrant les poings, je ne pouvais reculer. Ma volonté m'avait conduite ici, face à mon destin. Je pris une profonde inspiration avant de sauter par dessus le fleuve qui était très réduit à un endroit. Sur l'île, je m'avançais vers le dragon. J'avais peur, je tremblais, je voulais repartir, mais... Je posais tout de même ma main sur la tête de l'animal. Il était chaud, affreusement chaud. Je fermais les yeux, demandant la protection des Anciens avant de dire les mots pour l'éveiller. Anduril'o negar ù anar orthhen dagaror Aranwë.

Il ouvrit les yeux, me faisant reculer par peur. L'animal se redressa et sa force, sa fierté se lisaient encore plus quand il était debout. Je n'étais rien comparé à lui. Ses lourdes pâtes firent trembler le sol et ses ailes mesuraient non pas six mètres, mais neuf mètres. Il me fixait et je me sentais prêt à mourir, c'était ma fin. Mais une puissante chaleur s'empara de ma main, celle oque j'avais posé sur le dragon et là, dans le creux de la paume, une brûlure apparue, designant une rune elfique en tourbillon, celle du lien de la vie, celle du renouveau qui apparu à l'endroit où j'avais posé ma main sur le dragon. Ainsi, je pouvais désormais entendre les pensées de mon dragon, je pouvais l'entendre me dire dragonnier, je suis Ashkore, le souffle de flamme du mont Anduril. Je t'ai choisis pour être mon dragonnier, sois en digne.

JOUR 7 - la bataille de Eddorash.
La bataille faisait rage. La Déchirure entamait son quatrième acte et je devais me battre. Le Roi Phoenix avait appelé les Dragonniers à venir sur le champ et vaincre les armées de l'ennemi. Nous devions anéantir des anciens mages de Saphery qui étaient devenus des elfes de la nuit. Eddorash était une cité importante de Nagarythe et il fallait qu'elle reste au main des hauts elfes. Ma première bataille avait Ashkore. Nous n'étions pas du tout coordonnés encore. Ashkore était un dragon très puissant, mon père ne cessait de me le répéter, mais j'étais encore inexpérimenté. C'est tout juste si j'arrivais à tenir correctement sur lui. Mais je n'avais pas le choix. Je me préparais à la bataille, enfilant mon armure avec comme emblême dans le dos, une tête de dragon, symbole de la maison de Caledor. Mon épée, ma lame aussi tranchante que rouge symbolisait que j'étais un véritable dragonnier en plus d'avoir un dragon. Son manche représentait un dragon solaire et était particulièrement léger, permettant ainsi une meilleure maniabilité de ma part. Un arc, un carquois remplis de flèches qui n'attendaient qu'une chose, verser du sang. Enfilant mes gants, je regargais Ashkore qui avait également son armure faite sur mesure comme tous les dragons. Une protection à la tête, sur le ventre et une armure d'attaque à la queue. En effet, plusieurs piques avaient été forgés par ceux de Vaud pour permettre à Ashkore de balayer un rang ennemi en une fraction de secondes. Je fixais la selle, solide et à ma taille. Mon père déposa sa main sur mon épaule. Suis moi et n'ai aucune pitié. Car ils n'en n'auront pas pour moi, je le savais. Hochant la tête en signe d'approbation, je grimpais sur Ashkore en prenant les rênes. Alors que mon père, qui était le dirigeant de cette première vague d'attaque sifflet pour donner le départ, les dragons se mirent tous à courir et à sauter du haut de la montagne sur laquelle nous nous trouvions. Détends-toi Aranwë. Tout ira bien. Ai confiance en toi et je pourrai faire des ravages. Je te sens perturbé, mais sache que si je t'ai accepté comme dragonnier, c'est parce que je sens en toi, une force endormie. Réveille là comme tu m'as réveillé ! et sur ces mots, Ashkore s'élança avant de sauter et de s'envoler. Je m'agrippais fermement en suivant le troupeau. C'était impressionnant cette vue, cette sensation. J'aimais ça, mais j'allais très vite désenchanté.

Après près d'une heure de vol, j'étais arrivé près de Eddorash. Survolant la zone, je sentais un pincement au coeur, une douleur envahir mon âme. La bataille faisait rage et des jets de magie se fracassaient contre la cité déjà en partie détruite. C'était tragique et puis, tous ses cadavres jonchant le sol. Ashkore grogna pour me faire sortir de cet état d'esprit. Je devais me reprendre ! Regardant l'horizon vaguement, je tournais vivement la tête quand une flèche manqua de me fendre en tête. Ashkore vira à droite et fit un pique avant d'attraper entre ses griffes, une poignée d'ennemis, les envoyant en l'air. Quand ils retombèrent lourdement au sol, c'était comme si je pouvais entendre les os se brisaient, le souffle de vie s'évanouir. C'était tout bonnement affreux ! Je serrais fermement les rênes dans mes mains. Le tonnerre grondait et un éclair percuta un dragon qui s'écrasa, balayant dans sa chute, plusieurs elfes avant de s'arrêter contre les murs de la cité. Aranwë ! Arrête de rester passif, c'est ta vie ou la leur ! Et si tu ne fais rien, je vais aussi mourir ! Je te rappel que nous sommes liés ! les mots, les pensées de Ashkore résonnaient en moi. Je restais silencieux avant de saisir mon arc et une flèche. Il était temps ! Je visais un mage bandant mon arc et alors que Ashkore piquait vers lui, je décochais une flèche qui alla s'écraser contre le front du mage. Il s'écroula et voilà, j'avais tué pour la première fois. Mes mains étaient désormais salies, mais je ne pouvais pas penser ! Ashkore me l'avait fait comprendre. Je pris une nouvelle flèche et ainsi de suite pendant un temps interminable pour moi.

JOUR 11 - l'héritage bafoué, l'exil.
La bataille de Eddorash avait été un échec. La cité état en ruine, détruite par le sang et les flammes. J'avais manqué de perdre la vie, j'en avais pris aussi et tout ceci m'avait chamboulé. Je ne me sentais pas moi-même, pas entier et même avec la fin de la Déchirure, je ne pouvais pas rester là, à Caledor, comme Dragonnier. Ashkore le ressentait autant que moi. Mais je ne pouvais pas partir comme ça, sans nouvelle. J'avais une famille, une soeur aussi, Lalwendë. Je ne pouvais pas partir, mais j'en ressentais le besoin viscéral. Je devais trouver ma place. Je me suis alors décidé à parler avec mon père, une grave erreur. Tu ne te sens pas bien ? Tu n'es pas mon fils ! Si tu rejettes ton statut, ton sang, ton héritage, tu n'as plus ta place ici. Dehors ! et c'est avec une tristesse profonde qui se lisait sur mon regard que je suis partie. Ma soeur n'a pu m'arrêter. Ma mère n'a rien dit et je suis partis. Mon voyage venait de commencer, dans la peine ou la joie, rien ne me vaincra, car j'avais mon dragon, nous sommes uns. Mais même si je pensais que dragonnier n'était pas ma destinée, je ne pouvais rejeter Ashkore. Il était moi, j'étais lui, c'était ainsi. Je suis monté dessus et je suis partis ainsi. On s'est envolé loin de Caledor. Je voulais visiter ce monde et désormais, je n'avais plus aucune responsabilité, rien, mais j'avais toujours ce mal en moi, que je ne pouvais expliquer. Ce sentiment d'être incomplet.

Et le temps s'est écoulé. J'avais toujours l'impression de n'être que l'objet d'un grand projet qui arrivait de plus en plus fuite. Je me souvenais encore de mon père me disant nous sommes forts, nous ne sommes qu'un, nous, les dragonniers. Une seule famille. mais je n'y croyais plus, ou je ne l'avais jamais compris dans ce cas, au choix. J'avais vu bons nombres de paysages, de villes, d'elfes, j'avais fais des rencontres par milliers, des bonnes, des mauvaises et d'autres, plus complexes voir tordues parfois. Je connaissais Ulthuan et les rêves que j'avais enfant m'appartenaient. Je n'étais plus ce petit enfant, j'étais un homme ou un elfe si je puis dire. Mais je devais continuer sans Ashkore. J'étais un véritable dragonnier désormais et mon père serait fier de moi - je n'étais jamais retourné chez moi - et je n'avais contact, qu'avec ma soeur qui était à Saphery. Ashkore s'essoufflait, le temps le rongeait et il devait dormir à nouveau. Je l'épuisais et sa vie n'était pas ainsi. C'est pourquoi, après une grande réflexion et discussion avec lui, je pris la décision de retourner dans cette caverne, au coeur du volcan pour l'endormir sur son îlot, longeait par le fleuve de lave. Tant que je n'avais pas trouvé ma place au creux des miens, je ne pouvais plus me servir de mon dragon. Quand je le vis s'endormir, je sentais une partie de moi faire de même. C'était étrange, mais je savais que c'était la bonne solution. Je devais continuer mon long voyage seul pour trouver les réponses que je cherchais depuis mon enfance et donner un sens à ma vie.