PRÉNOM(S) ◮ Saràël, le prénom que son père lui a donné et qui veut dire, éclair de l'âme. C'est un prénom que portait aussi un ancien grand mage de Saphery lors de l'âge d'or de Ulthuan. Un honneur qui guida la vie du garçon vers la magie. NOM DE FAMILLE ◮ Fëagnór, nom de son père. Il veut dire maître des flammes, puisque le père de Saràël était un forgeron de Vaud, jusqu'à la Déchirure. AGE PHYSIQUE ◮ Saraël fait dans les 40 ans physiquement. AGE RÉEL ◮ Il en a beaucoup plus, bien évidemment, il a en tout, 9835 ans. LIEU DE NAISSANCE ◮ Saràël est venu au monde en Caledor, la digne région des dragons. LIEU DE RÉSIDENCE ◮ Actuellement, l'elfe réside à Tor Anroc, la cité engloutie. MÉTIER ◮ C'est un mage exilé de Saphery, mais il ne porte plus ce statut, pour lui, c'est un sorcier des ombres. SECRET ◮Il a un fils qui est en fait, son apprenti. Cet enfant est né d'une union purement sexuel et dans le but d'avoir un enfant, un hérité qui possède son sang. SITUATION ◮ Saràël ne s'intéresse que très peu aux elfes femmes. Il est donc célibataire et s'en porte très bien ! AVATAR ◮ Le super et orgasmique Jared Leto ! GROUPE ◮ Les meilleurs, les elfes de la nuit !

QUALITÉS ◮ fidèle, calme, réfléchit, observateur, rusé, joueur, rigoureux, travailleur, battant. DÉFAUTS ◮ menteur, manipulateur, machiavélique, sans pitié, rancunier, fou, froid, solitaire, colérique suivant les situations, curieux, vaniteux. POURQUOI CE GROUPE ? ◮ Saràël fut l'un des premiers adeptes de Teclis, lui jurant fidélité devant les fondations de Tor Anroc. A la vie, à la mort, c'est sa plus grande qualité et aujourd'hui encore, il sert les convictions du seigneur des ombres, comme les siennes.

ANECDOTE 1 ◮ Saràël a détesté ses parents très tôt. Il a d'ailleurs fugué de chez lui pour rejoindre Saphery et c'est lors de sa fuite de Caledor à Saphery, qu'il a éveillé ses pouvoirs magiques contre un couple d'ogres. ANECDOTE 2 ◮ Il est l'un des sorciers des ombres les plus dangereux. Il fait partie de l'élite de Nagarythe et est considéré comme le bras-droit du seigneur des ombres par beaucoup. Il est très craint et beaucoup ont déjà essayé de l'éradiquer. ANECDOTE 3 ◮ Saràël fut celui qui organisa la plus grande opération de vol dans la bibliothèque de Saphery. Il en fut connu dans tout le pays pour ceci, comme il connaissait très bien les lieux. C'est avec cet acte que le seigneur des ombres le garda sous son aile.

QUESTION 1 ◮ Comment considérez-vous les autres nations elfiques ? Un ramassis de créatures qui ne méritent que de souffrir. Autant les Sylvestres, que les hauts Elfes que les Drow. Je n'aspire qu'à une chose, la réussite de mon peuple, de ma nation et tous ceux qui ne contre elle, sont contre moi et je ne compte faire aucun cadeau. Ils mourront tous de mes flammes. Je n'ai jamais toléré le comportement des haut elfes. Je crois que ce sont eux qui me répugnent le plus. Ils sont si vaniteux, si sûr d'eux, qu'ils n'ont pas remarqué qu'ils se meurent depuis le début de la Déchirure. Ils n'ont plus rien à voir avec ce qu'ils étaient avant. Et le Roi Phoenix est certainement le plus comique de tous. Certain de pouvoir vaincre avec la magie, j'aimerai l'avoir en face de moi, ce Aethis. Je me chargerai de vaincre sa pseudo magie contre la mienne, destructrice, dans un carnage sans pitié. Quand aux Sylvestres qui se revendiquent comme les vrais elfes des Anciens, j'imagine et je me délecte déjà du jour où leur belle forêt sera en feu, où j'entendrai leurs cris d'agonie résonnaient comme une douce symphonie à mes oreilles. Un subtil régal pour mes tympans, sachez-le. Et les Drow ? Oh, eux, qu'ils restent au fin fond de leur trou, dans les montagnes. Ils préfèrent se dire plus sanguinaire, mais j'en ai vu moi, des Drow dont le simple fait de devoir égorger un elfe les figer sur place. Ils ne sont rien du tout, juste des prétentieux qui pensent être des barbares, mais ils sont bien loin de cette définition.
QUESTION 2 ◮ Avez-vous participé à la Déchirure ? Si oui, de quelle façon ? Cela va de soit que j'ai participé à la Déchirure. J'ai vu une bonne partie de cette histoire du monde elfique se déroulait sous mes yeux. Je m'en délectais, savourant avec un plaisir unique chaque gorge tranchée chez l'ennemi, chaque corps que j'enflammais avec ma magie, ou encore, chaque dragonnier que je tuais en arrachant la vie de leur dragon. Mais la Déchirure n'a pas été que ça, elle a été bien plus. Oui, elle a marqué par des pertes terribles, des violations de droits, des injustices. Tout ceci est gravé en moi. Quand j'ai vu Aenarion manquait de prendre la vie de son fils avant de l'exiler, j'ai enragé. Je crois que cette scène qui a décidé de la suite de ma vie. J'aurai voulu tuer de ma main chaque elfe, les étrangler, voir leur dernier souffle de vie s'éteindre sous mes mains, sous ma puissance, mais tout ceci était perdu et l'exode du peuple que j'avais choisis venait de commencer.
QUESTION 3 ◮ Si un animal devait vous représenter, quel serait-il? Un phoenix tout simplement. Un animal éternel, maître du feu comme moi et immortel, qui traverse les âges. Un phoenix oui, j'en ai vu plusieurs en Avelorn et à chaque fois, je m'identifiais à eux. Ce sont mes semblables. Fuyant, sauvage.
QUESTION 4 ◮ Quelles sont vos ambitions futures ? La destruction pure et simple de Ulthuan. Des Hauts elfes, des elfes Sylvestres, des Drow, tout ce qui est contre ma patrie et mes convictions. Je veux la justice et la vengeance ! Je compte bien y parvenir, qu'importe les moyens. J'attends avec hâte la prochaine grande guerre pour utiliser ma magie, car lors de la Déchirure, je n'étais pas encore celui que je suis aujourd'hui, avec mes forces, ma magie meurtrière. Si tout se rejouait aujourd'hui, je pourrais me débarrasser des armes du roi phoenix et de sa personne sans grand mal.
QUESTION 5 ◮ Quelles sont vos plus noirs secrets ? J'ai tué mes parents de mes mains lorsque j'ai appris qu'ils soutenaient le Roi Aenarion et qu'ils étaient contre moi. Mais attention, j'ai essayé de discuter avec eux, de les comprendre, mais quand mon père m'a dit qu'il me reniait, que j'étais devenu une calamité qui ne devrait pas fouler cette terre sacrée, j'ai décidé d'en finir. Ils ne comptaient plus pour moi, plus rien n'avait de valeur. J'ai déployé mon feu et la maison est devenue un brasier. Les injures de mon père, les cris de panique de ma mère, je les ai gravé dans ma mémoire avant de les achever de mes mains. J'ai laissé en vie mon petit frère parce qu'il n'était qu'un nourrisson, mais j'ignore si il a survécu, je l'ai juste sortis de la maison pour le déposer sur le sentier avant de brûler mon village. Un secret que personne sauf lui ne sait. Il n'est pas prêt de l'avouer, pas peur honte ou remord, mais parce qu'il a tiré un trait sur cette vie.
QUESTION 6 ◮ Avez-vous jurez allégeance à l'un des souverains de Ulthuan ? Pourquoi ? bien entendu. J'ai juré allégeance sur ma vie et mon honneur au Seigneur des Ombres premier du nom, Teclis. Ma loyauté a perduré à travers les âges et malgré le changement de seigneur, je suis toujours présent. Je suis même son bras droit pour beaucoup, je le conseil grâce à mon âge, mon expérience. C'est ma place quand je jure, c'est pour la vie. C'est certainement là, ma plus grande et mon plus grand défaut, ma fidélité.
QUESTION 7 ◮ Quels sont vos passes-temps ? Lire. Oui, ça peut être étrange, mais je lis énormément. Tous les genres de livres, mais surtout de la magie. J'ai une soif de connaissance importante à combler. J'aime aussi me balader sur les terres encore belles, baignées par la grâce des Anciens et d'Assuryan. Bien sûr, j'aime aussi tuer, venger mon peuple des horreurs qu'il a subi par le passé et encore aujourd'hui. La traque et la torture sont des passes-temps que je vénère ! Il ne faut pas croire que je suis un simple passionné de lecture. Alors je vous conseille, si vous êtes tout sauf un elfe de la nuit, ne soyez pas dans les parages quand je me ballade, je ne fais preuve d'aucune pitié, voir très faible.
QUESTION 8 ◮ Quelle est la plus belle région d'Ulthuan selon vous et pourquoi ? Ellyrion pour moi. C'est une région dorée par le soleil, où les plaines sont d'une beauté rare. Je suis peut être un fou, un sadique ou un sanguinaire pour certains, mais je n'en reste pas moins un elfe et j'apprécie les belles choses. Avant la guerre, j'appréciais particulièrement de me balader sur ses plaines, ses contrées verdoyantes. Aujourd'hui, je ne peux plus le faire sans risquer d'attirer les regards et une guerre. Me battre ne me pose aucun problème, mais je dois attendre le véto du maître. Donc... Patience.
QUESTION 9 ◮ La plus grande peur que vous ayez ? Pourquoi ?L'échec. C'est la seule peur qui peut me retenir. J'ai peur de l'échec, de ne pas y arriver et c'est ça qui peut me rendre fou de rage, me tétaniser. La mort ne m'effraie pas, comme de tomber contre quelqu'un de plus fort que moi. J'ai toujours surmonté les obstacles, c'est pourquoi, si jamais je viens à échouer, je pourrai en terminer avec moi. Oui, c'est vraiment la seule peur qui peut m'arrêter.
QUESTION 10 ◮ Pensez-vous qu'il est possible de retrouver l'âge d'or que les Elfes ont connu durant un temps et d'avoir à nouveau, un peuple uni ? Jamais. Ca serait trop utopique et simplet de penser ainsi. Pour moi, il est clair qu'on ne pourra pas revivre comme avant, en harmonie. Des blessures trop profondes ont perduré à travers les âges, non, c'est impossible, je peux vous l'assurer.

Un jour, tu seras un grand magicien.

Fixant la cheminée, les flammes dansantes tout en dévorant la bûche que je venais à peine de mettre à l'intérieur, je me délectais du spectacle. J'aimais regarder le feu, il m'attirait, mais dès que je l'approchais, ma peau brûlait sous l'effet. Une arme mortelle, attirant sa proie en l'enchantant avant de la détruire. J'aimais ceci. Saphery était un endroit paisible, où on pouvait aisément respirer la sérénité. C'était un lieu semblable à Avelorn, d'après ce qu'on me racontait car j'étais trop jeune pour avoir pu rencontrer ces bois magiques. Je me redressais, ouvrant la fenêtre avant de cligner de fermer les yeux sous l'effet des rayons de soleil m'aveuglant. L'été était presque éternel ici et ça me changeais réellement des montagnes de Caledor. Si j'avais suivi mon père, je serai au coeur de l'Enclume de Vaud, entrain de forger dans une chaleur incandescente, m'épuisant, les mains salies et meurtries par cet art ancestral. J'avais développé la magie depuis tout petit et j'étais fais pour ça, c'est pourquoi j'avais demandé à aller à Saphery à mon père, qui accepta grâce à aux arguments que Aöël, le magicien de notre petit qui proposa de me prendre comme apprenti. Il lisait en moi un grand et puissant avenir, il n'avait pas tord. Et là, j'étais là, entrain d'appeler un oiseau pour qu'il aille en Caledor transmettre ma lettre à mes parents. En fermant les fenêtres, mon maître était là. Ca faisait déjà quelques temps que j'étais ici, dans la tour de Thanan, haut lieu de mon peuple et pour beaucoup, j'étais simplement un arriviste, mais mes talents étonnaient tout le monde, moi le premier.

; L'heure de ma leçon n'est que dans une heure, non, Maître ?
; C'est exact Saràël. Mais je voulais savoir si tu avais choisis l'élément dont tu seras le maître. Tu sais que dans la magie élémentaire, il faut choisir un élément qui prédomine sur les autres, voir deux. Quel est ou quels sont les tiens, mon très jeune apprenti ?
; J'y ai bien réfléchis et je vais prendre la foudre et le feu. Principalement le feu.
; C'est un choix intéressant. Néanmoins, il nécessite de ne pas céder à la folie de ces deux éléments. Ils sont puissants, mais tu dois savoir les contrôler. C'est pour cela que j'avais choisis le feu et l'eau. Deux éléments contraires, l'un pour calmer la fougue de l'autre.
; J'y arriverai. N'en doutez point.
; Je n'en doute pas Saràël. Tu as des capacités très intéressantes pour ton jeune âge, sache-le. Cependant, tu es trop confiant, trop sûr de toi. Prends le temps de regarder autour de toi, d'ouvrir tes yeux autant que ton esprit. Ne cède pas à la tentation d'aller trop vite, car tu as le talent pour devenir l'un des plus grands magiciens de Ulthuan. J'en suis intimement persuadé.

Ce fut des mots qui résonnèrent en moi pour toujours. Je pouvais le devenir et je comptais bien le faire. La main de mon maître sur mon épaule, son regard attendrissant, il était comme un père et jamais il n'aurait imaginé que quelques temps plus tard, j'allais mettre fin à ses jours comme j'allais faire pour mes parents.

Tout doit disparaître, tout doit brûler par mon feu.

; Je vous jure allégeance Seigneur Teclis. Sur ma vie, mon honneur et que la mort m'emporte si je ne respecte pas ce serment. Par le sang, je jure de vous servir et de toujours agir dans vos intérêts.

Je m'emparais d'une dague, belle lame avant de me trancher la paume de la main, me redressant devant Teclis. Nous étions sur les fondations de Tor Anroc et ce serment fut ma doctrine pour la suite de ma vie. Pourquoi avoir juré ? Je croyais en ce que Teclis me disait, j'avais foie en cet elfe et il m'impressionnait, réellement. Moi, le magicien. J'avais été jugé noble de porté le titre de mage de Saphery depuis plusieurs années désormais et beaucoup ne voyaient pas ça d'un bon oeil à cause de ma fougue. Certains avaient peur que je ne sache pas me maîtriser, ils se trompaient. J'avais entendu, bien sûr, la rumeur d'un nouveau peuple elfique près de Tiranoc, à Nagarythe et ma curiosité m'avait poussé à aller voir de quoi il s'agissait. J'ai immédiatement été séduis par le culte du plaisir, toutes ces lois et tabous brisés par ce peuple. Je me sentais complet, oui, ma place était là, mais... Il y avait forcément des insatisfaits ! Comme toujours. Les autres peuples ont vu d'un très mauvais oeil nos coutumes et la guerre a commencé. Les menaces en premier lieu et quand les armées du Roi Phoenix et de la Reine Eternelle ce sont dressés, je devais protéger ma famille. Ils n'étaient pas au courant que j'avais allégeance sur ma vie à Teclis, ni du fait que j'ai rejoins la communauté des Elfes de la nuit comme on nous appelait. Une fois chez moi, dans ce petit village perdu entre les montagnes, j'allais découvrir enfin que la puissance n'est pas qu'une vertu.

; Père, mère... La guerre s'annonce. Les armées se lèvent à l'est et sont en marche vers Nagarythe. Il faut que vous vous joignez à moi. Je pourrai vous protéger sans grande difficulté des elfes.
; Mais de qui veux-tu nous protéger Saràël ? Les armées du Roi et la Reine n'attaqueront jamais ici ! Leur cible est cette cité maudite, Nagarythe ! L'armée nous protégera et soit en certain, viendra à bout de la menace des Elfes de la nuit.
; Mais... Enfin... Vous soutenez ces crapules ? Ils vont tuer des innocents à Nagarythe ! Ceux qui vivent là-bas ne font rien de mal ! Ils vivent leur vie ! Femmes, enfants aussi passeront sous la lame des armées du Roi et de la Reine ! Vous... Vous n'allez pas me dire que vous êtes pour ça ? Que vous tolérez ces meurtres à venir ?
; Saràël... Les habitants de Tor Anroc ont été bien trop loin. Ils ont été au dessus des cadeaux que les Anciens nous ont attribué. Ils sont tous coupables.
; Fils... Ne me dis pas que tu as rejoins ces hérétiques ?

Je restais sans voix devant de tels propos. Un léger sourire ironique se dessina sur mes lèvres alors que je plantais mon regard dans celui de mon père, puis de ma mère, ignorant mon petit frère, encore dans son berceau, jeune de quelques mois. Ils me dégoutaient profondément et je préférais partir. C'était mieux. Je faisais demi-tour sans rien ajouter, juste un ptttssss... pour éviter de dire des choses que je pourrai regretter. Mais alors que je me dirigeais vers la sortie, mon père me saisit le bras, l'empoignant fermement avant de me mettre face à lui pour me frapper au visage. J'aurai pu l'arrêter sans grand mal, mais je crois que le fait que ça soit mon père m'a surpris. J'ai eu mal, mais plus en moi qu'à la pommette. Je le poussais brusquement au sol alors que dans ma main, une flamme noire apparue.

; Oui, je suis un hérétique comme tu oses le dire, père. Oui, je suis comme eux et oui, j'ai prêté allégeance à Teclis. Et de ce fait, comme nous sommes en guerre, je me dois d'éliminer les ennemis du royaume du seigneur Teclis. Vous êtes des ennemis.

Je fronçais les sourcils avant de jeter une boule de flammes noires sur mon père qui se transforma en torche humaine ! Je le regardais se débattre en hurlant alors que ma mère attrapa une couverture pour le couvrir en hurlant.

; Non ! Celeborn, tiens bon ! Saràël ! Comment tu...
; Votre comportement est injuste et par vos paroles, je vous renie tous les deux.

Et un éclair traversa ma mère qui perdit la vie sur le coup, tombant lourdement en arrière. Je soupirais avant de lancer plusieurs jet de flammes dans la maison. Rapidement, elle était devenue un brasier et j'allais sortir quand les pleures de mon frère se firent entendre. Je me tournais vers le berceau au loin. Je l'avais presque oublié. Un instant de réflexion avant que j'aille le chercher pour le sortir de la maison qui, après mon départ, s'écroulait. Je déposais là mon frère, au sol avant de voir une silhouette près de la maison. Aëöl... Mon maître.

; Ainsi... Tu es devenu ce que beaucoup craignaient. Tu es un monstre mon jeune apprenti... Et je dois t'arrêter avec que tu ne commettes d'autres crimes.
; Mais l'apprenti a dépassé le maître.
; Ça, ça reste à voir.

Un combat s'engagea dans le village. Les habitants partirent en courant, alors que j'affrontais mon maître. Le combat dura plusieurs heures, avant que j'en vienne à bout. Une erreur, de la fatigue et voilà, Aëöl mourrait de ma main, une lame dans l'estomac. Finalement, cette journée avait été fructueuse. Je m'étais débarrassé de trois ennemis de l'empire des elfes de la nuit.

Le sorcier noir.

Le temps s'était écoulé. J'avais l'impression que c'était hier que je voyais Aenarion exiler notre peuple, son fils blessé mortellement. Mais notre retour était certain. J'étais des mages qui avaient sortis Tor Anroc de son sommeil. La cité engloutie n'était plus et notre revanche était plus que proche. Je comptais bien participer à l'extermination des autres races, sans aucune pitié de ma part. Ils n'en ont pas eu pour nous, alors pourquoi en faire preuve ? Non. On nous disait sanguinaire et détestable ? J'allais leur donner raison, leur prouver qu'ils n'avaient pas idée de ce que les elfes de la nuit étaient capable. J'étais ainsi devenu, avec les âges et les manuscrits que j'avais moi-même dérobé, un sorcier noir plus que puissant. J'avais appris énormément concernant la magie et je maîtrisais des arts interdis. J'étais crains et j'aimais ça. Ainsi, je comptais bien faire partie du projet de prise de pouvoir du Seigneur des Ombres. Notre vengeance n'en était qu'à son second acte.